Interlocuteur :
Sache, qu’Allah te fasse miséricorde, qu’il nous est obligatoire d’apprendre quatre questions.
● Noble Shaykh Soulaymân Ar-Rouhaylî حفظه الله a dit :
« Oui, il a dit, qu’Allah lui fasse miséricorde : {Sache}, et ceci est un ordre d’apprendre.
Le savoir, dans la Loi (religieuse) ou par la Loi, est utilisé pour désigner deux significations.
La première signification est la compréhension d’une chose dans sa réalité, une compréhension ferme.
La compréhension d’une chose dans sa réalité, une compréhension ferme, signifie que tu comprennes la chose conformément à la vérité et à la réalité, une compréhension ferme, sans aucun doute.
La deuxième signification est la compréhension de la signification du discours de la Législationbpar la connaissance ou la prédominance de l’opinion.
Comme dans le Fiqh (jurisprudence) :
L’individu peut étudier une question jusqu’à ce qu’il soit certain du jugement, ou il peut étudier la question jusqu’à ce que le jugement prédomine dans son opinion, avec la possibilité d’un autre jugement.
Ceci est également appelé savoir dans la Loi, et ce qui est visé ici est la première signification.
Ce qui est visé par le savoir ici est la première signification, qui est la compréhension d’une chose dans sa réalité, une compréhension ferme, car ce qui est mentionné dans ce livre ou cette épître doit être cru avec une conviction ferme, sans aucun doute.
Il n’est donc pas permis que l’incertitude s’y introduise.
Ensuite, sache, qu’Allah te fasse miséricorde, que les gens de science placent cet ordre grandiose, {Sache}, devant les questions importantes, grandioses et très bénéfiques.
Ainsi, si tu trouves que le savant commence son discours par {Sache}, sache que ce qui suit est une affaire grandiose, importante et très bénéfique, il a dit, qu’Allah lui fasse miséricorde :
{Sache, qu’Allah te fasse miséricorde}, il a donc mentionné une invocation après la demande.
Il a mentionné une invocation après la demande, et ceci est ce qui adoucit les cœurs.
Si tu t’adresses à une personne avec une demande qui lui est pénible, si tu pries pour elle, cela adoucit son cœur et rend son cœur serein par ce que tu dis.
Et l’invocation de la miséricorde ici est appropriée, car ce qui est mentionné dans le livre est une cause de miséricorde, et parce que l’enseignement est l’une des plus grandes miséricordes des gens envers les gens.
L’une des plus grandes miséricordes des gens envers les gens est que l’individu enseigne à autrui ce qui lui est bénéfique, cette invocation est donc très appropriée.
Il a dit : {Sache, qu’Allah te fasse miséricorde, qu’il nous est obligatoire}, c’est-à-dire une obligation individuelle, car l’apprentissage de la science religieuse peut être une obligation individuelle (Fard ‘ayn), une obligation communautaire (Fard kifaya), ou être recommandé (mandoub).
Il est une obligation individuelle dans l’apprentissage de ce par quoi la religion se maintient et ce par quoi la religion est valide.
Et il est une obligation communautaire pour la communauté d’apprendre toute la science religieuse. Et ce qui dépasse l’obligation communautaire est recommandé.
L’obligation ici, dans les paroles du Shaykh, est l’obligation individuelle.
Il est donc obligatoire pour chaque musulman et musulmane d’apprendre ces questions.
Et ceci entre dans la parole du Prophète, paix et bénédictions d’Allah soient sur lui :
{La recherche du savoir est une obligation pour chaque musulman}, rapporté par : Ibn Majah et authentifié par Al-Albâni.
La première de cette science qui est une obligation est que tu apprennes ce que le Shaykh a mentionné dans cette épître délicate, et il a dit :
{Apprendre quatre questions}, quatre questions.
Et la base de la question est qu’elle soit une réponse à une interrogation, qu’elle soit une réponse à une interrogation.
Et ce sont des questions, car l’individu sera interrogé sur ces choses dans sa tombe.
Il sera interrogé sur ces choses dans sa tombe, il doit donc les apprendre et apprendre leur réponse}. »
