Interlocuteur :
Qu’Allah lui fasse miséricorde, il (l’auteur) a dit : Le quatrième grand péché est l’abandon de la prière.
● Noble Shaykh Soulaymân Ar-Rouhaylî حفظه الله a dit :
« C’est le quatrième grand péché, l’abandon de la prière, les savants sont unanimes sur le fait que l’abandon de la prière par déni de son obligation est une mécréance qui exclut de l’Islam.
De même, les savants sont unanimes sur le fait que l’abandon de la prière par paresse et négligence, tout en reconnaissant son obligation, est un des plus grands péchés, une des pires abominations et des actes destructeurs.
Et que l’abandon de la prière est pire que la fornication et ses semblables, et que celui qui abandonne la prière par paresse mérite la mort.
Tout cela a fait l’objet d’un consensus parmi les savants.
Ils ont seulement divergé sur la question de savoir si l’abandon de la prière par paresse et négligence est une mécréance.
Ils divergent sur cette extrême laideur de l’abandon de la prière, mais est-ce une mécréance majeure qui exclut de l’Islam ?
Les savants ont divergé à ce sujet, et l’opinion prépondérante, comme cela viendra dans les preuves, est que c’est une mécréance majeure qui exclut de l’Islam.
Donc, ô frères, l’abandon de la prière par déni de son obligation est une mécréance, même s’il dit qu’elle est légiférée, qu’elle est bonne et qu’elle fait partie de la religion d’Allah, mais qu’elle n’est pas obligatoire, ou que c’est une liberté personnelle, celui qui veut prier prie, et celui qui ne veut pas prier ne prie pas.
Ou s’il dit que celui qui abandonne la prière ne mérite pas de châtiment, ni dans ce monde ni dans l’au-delà, et qu’il n’y a aucune preuve qu’il mérite un châtiment dans ce monde ou dans l’au-delà, celui-là est un mécréant exclu de la communauté de l’Islam.
Bien plus, ô frères, même s’il prie, même s’il prie, mais qu’il dit qu’elle n’est pas obligatoire, que c’est une liberté personnelle, ou qu’il prie, il peut même être un imam, mais qu’il dit que celui qui abandonne la prière ne mérite pas de châtiment, ni dans ce monde ni dans l’au-delà, celui-là est un mécréant d’une mécréance majeure, avec Haman, Qaroun, Abu Jahl et Abu Lahab.
Donc, ce grand péché, dans ce sens, est une des catégories du premier grand péché, qui est la mécréance en Allah.
Et il est mentionné ici pour mettre en évidence le spécifique après le général, pour attirer l’attention sur lui et le souligner.
Et l’abandon de la prière par paresse et négligence, tout en reconnaissant son obligation, est, selon l’opinion prépondérante, également une mécréance majeure qui exclut de l’Islam.
Il en résulte donc, sur cette erreur, et c’est contraire à l’avis de la majorité, comme cela sera clair, si Allah le veut, qu’il est aussi une catégorie du premier grand péché, qui est la mécréance en Allah, et sa mention est pour mettre en évidence le spécifique après le général, pour attirer l’attention sur lui et le souligner.
Donc, selon ce que nous privilégions, l’abandon absolu de la prière est un grand péché inclus dans le Coran, le premier grand péché, et une catégorie des grands péchés de la mécréance en Allah.
Et il n’est mentionné ici que pour l’attention et l’intérêt qu’il suscite. »