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Interlocuteur :

L’auteur, qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit : {Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux}.

Noble Shaykh Soulaymân Ar-Rouhaylî حفظه الله a dit :

« Ceci dit, en ce jour et demain, si Allah le veut, durant un total de quatre heures, si Allah le veut, nous allons expliquer de manière concise et utile, si Allah le Tout-Puissant le veut, un traité important, qui est le traité connu sous le nom de : {Les Trois Fondements et leurs preuves}, du Shaykh Al-Islam Muhammad Ibn Abd Al-Wahhab At-Tamimi, qu’Allah lui fasse miséricorde, ainsi qu’à tous les savants musulmans.

Ce traité est petit par sa taille, mais immense par son contenu.

Il contient la base de la science, le début de la science et le sommet de la science, il contient la base de la science, et c’est à partir de lui que les sciences se ramifient.

Ainsi, toute science qui ne se ramifie pas à partir de ce qui est mentionné dans ce délicat traité, parmi ce qui est attribué à la Législation, n’est pas une science sur laquelle se bâtit le bonheur de ce monde, le succès dans l’au-delà et le salut dans la tombe.

Le Shaykh, qu’Allah lui fasse miséricorde, a commencé ce traité par la Basmala {dire : Au nom d’Allah} et s’est contenté de cela.

Quant au fait qu’il ait commencé par la Basmala, c’est une imitation du Livre de notre Seigneur, exalté soit-Il, car le Mushaf (Coran) commence par la Basmala par consensus, que nous considérions que la Basmala est un verset de la Fatiha ou que nous considérions que la Basmala est un verset indépendant.

Et c’est cette dernière opinion qui est la plus juste : la Basmala est un verset indépendant dans chaque sourate.

La raison en est que les Compagnons, qu’Allah soit satisfait d’eux, n’ont placé dans le Mushaf que le Coran.

La Basmala fait donc partie du Coran, mais c’est un verset indépendant.

Elle ne fait pas partie, par exemple, de la sourate : El-Fatiha, mais c’est un verset indépendant avant la sourate : El-Fatiha, et ainsi de suite pour les autres sourates.

Quant au fait que le Shaykh, qu’Allah lui fasse miséricorde, se soit contenté de la Basmala sans la faire suivre de la Hamdala {dire : Louange à Allah}, cela est dû au fait qu’il s’agit d’une lettre que le Shaykh a envoyée aux gens.

La Sounnah (tradition prophétique) dans les lettres est de commencer par la Basmala et de s’en tenir à cela.

Al-Hafidh Ibn Hajar, qu’Allah lui fasse miséricorde, a mentionné qu’il a été fait une étude des lettres du Messager d’Allah, que la prière et la paix d’Allah soient sur lui, et qu’elles ont été rassemblées, et il a été constaté qu’elles commençaient par la Basmala.

D’autre part, il a suivi, qu’Allah lui fasse miséricorde, les imams des Salaf (pieux prédécesseurs), car la plupart des imams des Salaf qui ont écrit des ouvrages se sont contentés de la Basmala et n’ont pas mentionné la Hamdala après.

Le fait qu’ils se soient contentés de mentionner la Basmala ne signifie pas qu’ils n’ont pas loué Allah le Tout-Puissant verbalement.

C’est pourquoi certains savants ont estimé que celui qui commence par la Basmalla sans la Hamdala est considéré comme ayant mentionné la Hamdala verbalement.

En tout état de cause, la Sounnah dans les lettres, comme nous l’avons dit, est de commencer par la Basmala, et la voie et la méthode de la plupart des Salaf dans les ouvrages est de commencer par la Basmalla sans la faire suivre de la Hamdala. »

E Umma Islamia

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