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Noble Shaykh Salíh Ibn ‘Uthaymîn رحمه الله fut interrogé :

Lorsqu’une personne médit d’une autre personne et qu’elle n’a pas pu s’en acquitter auprès d’elle, lui suffit-elle alors d’implorer le pardon [d’Allah] et d’invoquer en sa faveur ?

Réponse du noble Shaykh رحمه الله :

« Le plus correct, concernant celui qui médit d’une personne parmi d’autres, est qu’il ne lui est pas possible de s’en libérer tant qu’il ne lui demande pas personnellement pardon, dans le cas où celle qui a été médit aurait pris connaissance de la médisance.

Cependant, si celle-ci n’en a pas pris connaissance, il (celui qui médit) lui suffit alors d’implorer le pardon [d’Allah] en sa faveur et de la mentionner en bien dans les assises au cours desquelles il a médit d’elle car la médisance fait partie des grands péchés.

Et elle [ndt: la médisance] consiste à mentionner ton frère par ce qui ne lui plairait pas, selon la parole du Prophète صلى الله عليه وسلم lorsqu’il fut questionné au sujet de la médisance :

« La médisance est le fait de mentionner ton frère par ce qui ne lui plairait pas. » […] ».

📜 Source : فتاوى نور على الدرب للشيخ ابن عثيمين رحمه الله ج٢٤ ص٢

إذا اغتاب شخص شخصا آخر ولم يستطع التحلل منه فهل يكفي الاستغفار والدعاء
له ؟

فأجاب رحمه الله تعالى : الصحيح فيمن اغتاب أحدا من الناس أنه لا يمكن أن يكون منه في حل حتى يستحله شخصيا إذا كان هذا الذي أغتيب قد علم بالغيبة فإن كان لم يعلم بذلك فإنه يكفي أن يستغفر له ويذكره بالخير في المجالس التي اغتابه فيها وذلك لأن الغيبة من كبائر الذنوب وهي ذكرك أخاك بما يكره لقول النبي صلى الله عليه وسلم حين سئل عن الغيبة (الغيبة ذكرك أخاك بما يكره)…..