Noble Shaykh Soulaymân Ar-Rouhayli حفظه الله a dit :
Et il fait partie de la Sounnah que la personne parte à la Ka’ba pour effectuer le Tawaf al-Ifadah, car le Prophète ﷺ est partit effectuer le Tawaf al-Ifadah.
Et après qu’il a effectué le Tawaf, il a prié deux unités de prière, puis il s’est arrêté auprès de ceux qui portaient l’eau, on lui offra un seau, il but donc l’eau de Zamzam.
Puis, il pria Dhouhr à Meccah et il ne fit pas le Say’, car il avait déjà fait après le Tawaf d’arrivée (Tawaf al-Qoudoum).
De même, pour celui qui a l’offrande avec lui et qui a effectué le Say’ après le Tawaf d’arrivée.
Et ceux qui avaient l’offrande étaient un nombre limité, parmi eux :
Talha, Ali, Aboû Bakr, ‘Umar, Az-Zubayr, et les gens aisés comme dans le hadith de ‘Aîshâh.
Celui donc qui effectue le Qiran, il fait alors le Tawaf sans faire le Say’ comme le Prophète ﷺ.
Quant à celui qui effectue (le rite) At-Tamattou’, alors il fera le Say’ du pèlerinage, car son premier Say’ est le Say’ de la ‘Umrah, et il fera dans son Say’ ce que l’on a évoqué concernant le premier Say’.
Ensuite, la Sounnah pour le musulman est qu’il ne reste pas à la Mecque, mais il part directement à Mina, car le Prophète ﷺ y est retourné directement après la prière de Dhouhr.
Et ce qui est apparent, et Allah est le plus Savant, et qu’il a trouvé certains de ces compagnons à Mina qui n’avaient pas encore prié Dhouhr, il leur dirigea alors la prière de Dhouhr comme étant surérogatoire pour lui.
Puis, il stationna pour les gens, et les gens lui questionnèrent pas sur une chose qui a été avancée ou retardée durant ce jour sans qu’il ne dise :
« Fais, il n’y a pas de mal. »
Une personne lui demanda : « J’ai coupé mes cheveux avant le jet de pierre. »
Il dit : « Fais, il n’y a pas de mal. »
Une personne lui demanda : « J’ai sacrifié avant de jeter les pierres. »
Il dit : « Fais, il n’y a pas de mal. »
Une personne lui demanda : « J’ai fait le Tawaf avant de faire le Say' »
Il dit : « Fais il n’y a pas de mal. »
Il n’y a pas une chose dont il fut questionné qui a été devancé ou retardé durant ce jour sans qu’il ne dise :
« Fais, il n’y a pas de mal. »