D’après Aboû Hourayrah رضي الله عنه, le Prophète ﷺ a mentionné le vendredi et il a dit :
« Il y a dans ce jour une heure durant laquelle aucun serviteur musulman qui est debout en train de prier demande une chose à Allah sans qu’il ne la lui donne »
Et il fit signe avec sa main pour montrer qu’elle est courte. »
📜 Sources : Al-Boukhârî (n°935) et Mouslim (n°852)
عن أبي هريرة رضي الله عنه أن رسول الله صلى الله عليه و سلم ذكر يوم الجمعة فقال : فيه ساعة لا يوافقها عبد مسلم وهو قائم يصلي يسأل الله تعالى شيئا إلا أعطاه إياه وأشار بيده يقللها
Question : quel est l’avis le plus juste concernant le moment d’exaucement des invocations le vendredi ?
● Réponse du Shaykh Soulaymân Ar-Rouhayli حفظه الله :
« Parmi les avis les plus prépondérants, nous avons deux avis :
• 1er avis : à partir du moment où monte l’imam sur le mimbar (pour faire le sermon) jusqu’à ce qu’il finisse la prière.
Car la prière du vendredi a commencé, jusqu’à ce qu’il finisse la prière, cela comprend donc le sermon, est également compris l’invocation faite pendant la prière (du vendredi) jusqu’au salut final.
Et ceci est un avis fort.
Et l’avis prépondérant et plus juste : le second avis qui stipule que ce moment est après la prière du ‘Âsr et son temps est court.
S’il est dit : Comment cela peut être après la prière du ‘Asr alors que le Prophète ﷺ a dit :
“Il y a (dans le vendredi) jusqu’au moment qu’aucun serviteur musulman ne rencontre en priant (sans qu’Allah l’exacte ne lui accorde ce qu’il lui demande. »
Et sachant qu’après l’Âsr, il est interdit de prier ? Nous répondons :
“Celui qui prie Al-‘Âsr à la mosquée puis y reste en attendant Al-Maghreb, alors il est en prière. Car le Prophète ﷺ a dit :
“La personne assise attendant la prière est comme celle qui prie”.
C’est-à-dire que celui qui est dans la mosquée, attendant la prière est comme celui qui prie.
Et cet avis est prépondérant et plus juste concernant le moment d’exaucement des invocations le jour du vendredi. »