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La Sounnah, pour les hommes, est de l’accomplir en groupe dans les mosquées au cours du mois béni de Ramadan, mais il n’y a pas de mal à la faire à la maison, mais l’accomplissement de la prière du Tarawíh à la mosquée est préférable, plus complet et meilleur.

Quant aux femmes, elles peuvent y assister si elles le souhaitent, même si les prières accomplies à la maison sont meilleures pour elles :

Question : quel est le meilleur pour la femme, qu’elle prie le Tarawíh chez elle ou à la maison ?

Réponse du Shaykh Salíh al-Fawzân حفظه الله :

« Le meilleur est qu’elle prie chez elle, et il n’y a pas de mal dans le fait qu’elle le prie à la mosquée.

Le Prophète ﷺ a dit :

« N’interdisez pas aux serviteuses d’Allah de se rendre dans les mosquées mais leurs maisons sont meilleures pour elles. »

¹ Source : Aboû Dawoûd dans ses Sounan (n°567)

 

Question : la femme peut-elle se rendre à la prière du Tarâwíh ?

Réponse du Shaykh Al-۶Uthaymín رحمه الله :

« Et il est permis à la femme d’assister à la prière du Tarâwih à la mosquée si elle ne craint pas d’être tentée ou de tenter autrui, en raison de sa parole ‎ﷺ :

« N’interdisez pas les mosquées aux servantes d’Allah. » ¹

📜 Source : Aboû Dawoûd dans ses Sounan (n°567)

Et aussi car c’est là la façon de faire des pieux prédécesseurs – qu’Allah les agrée -.

Toutefois, il est obligatoire qu’elle vienne totalement dissimulée et voilée.

Et non pas dévoilée, parfumée, en levant la voix, laissant paraître ses atours, en raison de la parole d’Allah :‎

وَلَا يُبْدِينَ زِينَتَهُنَّ إِلَّا مَا ظَهَرَ مِنْهَا ۖ

« Et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît. »

📜 Source : An-Noûr, (v.31)

En revanche, ce qui en parait désigne ce qu’il n’est pas possible de dissimuler comme le jilbâb ou la ‘abayah.

Car lorsque le Prophète ﷺ a ordonné aux femmes de sortir pour se rendre à la prière le jour de la fête, Oummou ‘OuTayyah lui dit :

« Certaines d’entre-nous n’ont pas de jilbâb » Il dit : « que sa sœur l’habille d’un jilbâb ».

📜 Source : Unanimement reconnu authentique

En arabe : « moutabarrijah » désigne le fait de laisser paraître les atours et les charmes, comme sa poitrine, son cou, ses oreilles, sa parure, ses cheveux, et ce qui s’apparente à cela.

Pour le visage il y a une divergence entre les savants. »

📜 Source : Majâlis Shahri Ramadân (p.30-31)