Noble Shaykh Soulaymân Salim Ar-Rouhaylî حفظه الله a dit à ce sujet :
« Selon l’avis le plus juste, on a deux cas différents en ce qui concerne le jeûne de la femme enceinte et qui allaite.
Le premier cas : que leur rupture du jeûne soit par peur pour leur propre personne, que cela soit accompagné d’une peur pour l’enfant ou non.
Dans ce cas-là, elles doivent rattraper seulement (c’est-à-dire rattraper les jours non-jeûnés) et elles n’ont rien d’autres à faire.
Ainsi, le fait de donner une compensation (en nourrissant un pauvre pour chaque jour-jeûné), dans ce cas-là alors qu’elles ont la capacité de jeûner n’est pas valable.
Le second cas : que la cause de la rupture du jeûne de la femme enceinte et celle qui allaite soit par peur pour leur enfant.
Dans ce cas-là, il est obligatoire pour elles de rattraper et de nourrir un pauvre pour chaque jour non-jeûné. »