Noble Shaykh Ash-Shouwayîr حفظه الله a dit à ce sujet :
« Il (l’auteur) a dit :
« Le parfum sur le corps, et il est réprouvé sur le vêtement. »
La parole de l’auteur « le parfum sur son corps », (c’est-à-dire) se parfumer est une Sounnah, et la preuve qu’il s’agit d’une Sounnah est l’acte du Prophète ﷺ.
En effet, ‘Aîshâh qu’Allah l’agrée, mentionna qu’elle parfuma le Prophète ﷺ pour son Ihram et lors de la sortie de son Ihram.
Et elle a dit, qu’Allah l’agrée :
« C’est comme si je voyais la brillance du parfum sur la raie de la tête du Messager d’Allah ﷺ. »
Et ce parfum, chez nous (hanabilah), comporte deux questions :
La première question : ce qui est recommandé, c’est que le parfum soit sur le corps, et non sur le vêtement, et c’est le sens de sa parole « le parfum sur le corps, et il est réprouvé sur le vêtement » :
La preuve de cette recommandation est que le Prophète ﷺ s’est parfumé uniquement sur son corps conformément à ce qu’a dit ‘Aîshâh, comme je vous l’ai mentionné.
Cela démontre que la Sounnah est que le parfum soit sur le corps, et ce parfum qui est sur le corps :
Il est préférable qu’il soit d’un parfum dont la substance perdure : à l’exemple du musc et d’autres parfums, tels que le oud font la substance reste, et dont l’odeur dure longtemps.
La deuxième chose est dans la parole de l’auteur « et il est réprouvé sur son vêtement », je veux que tu fasses attention :
Parfumer le vêtement avant l’Ihram est détestable, et le parfumer après est l’Ihram est interdit.
Nous en tirons que le parfum sur le vêtement de l’état d’Ihram, s’il est maintenu, c’est permis, mais s’il est nouveau, c’est interdit, clair ?
Le maintien du parfum présent avant l’Ihram est permis, comme cela est venu dans le Hadith de Ya’la Ibn Umayyah.
Et ainsi, nous interprétons ce Hadith de cette manière afin de ne pas opposer les Hadiths les uns aux autres.
Quant à commencer à se parfumer après l’Ihram, cela n’est pas permis, car il aura touché du parfum sur son vêtement ou sur son corps.
Et se base sur cette parole que je vous ai mentionné, ce que les savants disent :
Pourquoi le parfum est-il réprouvé dans le vêtement de l’Ihram, que ce soit dans le haut (Ridâ’) ou dans le bas (Izar) si c’est un Homme, ou dans tout vêtement pour la femme ?
Ils ont dit :
Car il se peut que le vêtement ou le ridâ’ tombe du pèlerin ; et s’il remet ce vêtement parfumé, on pourra dire de lui qu’il a commencé à se parfumer, alors il devra verser une compensation s’il s’en souvient.
C’est pourquoi cela est détestable, ou c’est l’une des raisons de cette approbation. »