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Question :

Parlez-moi et en détail, qu’Allah vous récompense par le bien de la prière de l’Istisqa, et comment se déroule-t-elle ? Qu’Allah vous récompense par le bien.

● Réponse du Shaykh Ibnou Bâz رحمه الله :

« Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux, Louange à Allah.

Que la paix et le salut d’Allah soient sur le Messager d’Allah, sur sa famille, ses compagnons et ceux qui suivent sa guidance, ceci dit :

La prière de l’Istisqa (demande de pluie) est une Sounnah (tradition prophétique).

Le Prophète -que la paix et le salut soient sur lui- l’a accomplie lorsque Médine fut frappée par la sécheresse.

Il sortit avec les gens après que le soleil se fut levé, et pria avec eux deux unités, comme la prière de l’Îd, c’est cela la Sounnah : il prie deux unités, puis prononce un sermon pour les gens, les exhorte, et multiplie les invocations dans son sermon, demandant à Allah la pluie.

Et lorsque le Prophète ﷺ pria, il prononça un sermon pour les gens, les exhorta, leva les mains et invoqua, disant :

{Ô Allah, accorde-nous une pluie secourable, agréable et salutaire, abondante et généralisée, couvrant tout, utile et non nuisible, immédiate et non différée, par laquelle Tu redonnes vie aux pays et abreuves les serviteurs}, jusqu’à la fin de ses nombreuses invocations, que la paix et le salut soient sur lui.

L’intention est la suivante : la prière de la demande de pluie (Salât Al-Istisqa) consiste en deux unités, comme la prière de l’Îd.

La récitation y est faite à voix haute, et on prononce sept takbirs dans la première unité et cinq Takbirats dans la seconde.

On y récite les sourates (Al-A’lâ) et (Al-Ghashiyah) après El-Fatiha, ou (Al-Jumou’ah) et (Al-Munafiqun) après El-Fatiha.

Et si l’on récite autre chose après Al-Fatiha, il n’y a pas de mal.

Et si l’on prononce le sermon avant la prière, le Prophète ﷺ l’a fait parfois.

Mais le fait de la prier comme la prière de l’Îd, tel que cela est pratiqué actuellement, est préférable afin que la prière de tous soit uniforme.

Et la Sounnah est que les musulmans l’accomplissent en cas de sécheresse, chaque lieu selon sa situation.

Ainsi, si la terre est aride à Jizan par exemple, ou dans le nord à Al-Jawf, ou Ha’il, on demande la pluie, même si les autres régions ne le font pas.

Par exemple, si la région du nord est fertile et celle du sud est aride, les habitants du sud demandent la pluie, comme Jizan, Abha, Ghamid, et d’autres.

Et si la région du sud est fertile et celle du nord est aride, comme Ha’il, Al-Jawf, Tabuk, ou des lieux similaires, ils demandent la pluie.

Les imams et les orateurs demandent la pluie lors du sermon du vendredi, dans les sermons du vendredi, ou bien l’émir de la ville, ses juges et les musulmans sortent dans le désert et prient deux unités. »