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Interlocuteur :

Il dit (l’auteur), qu’Allah lui fasse miséricorde :

« Chapitre de l’Ihram. »

● Noble Shaykh Ash-Shouwayîr حفظه الله a dit à ce sujet :

« La parole de l’auteur « chapitre de l’Ihram », ce que l’on entend par Ihram :

C’est l’intention d’entrer dans l’interdiction de ce qui était auparavant permis, parmi les interdits qui seront mentionnés.

L’auteur a commencé par les actes recommandés, puis par les actes recommandés, puis par les obligations.

Il a donc commencé par les actes recommandés. »

● Interlocuteur :

Il dit (l’auteur), qu’Allah lui fasse miséricorde :

« Il est recommandé pour celui qui le souhaite de faire les grandes ablutions ou le Tayammoum en cas d’excuse. »

Noble Shaykh Ash-Shouwayîr حفظه الله a dit à ce sujet :

« Sa parole : « Il est recommandé pour celui qui le souhaite »

L’expression de l’auteur « recommandé » indique que ce n’est pas une obligation.

Et la preuve du caractère recommandé, c’est l’acte du Prophète, son ordre et sa parole.

Quant à son acte, il est rapporté chez Tirmidhî d’après le Hadith de Zayd Ibn Thabit, qu’Allah l’agrée, que le Prophète s’est devêtu pour son Ihram et s’est lavé.

Et quant à sa parole, il est rapporté dans le Sahih que le Prophète a ordonné à Asma Bint Umays, qu’Allah l’agrée, de se laver quand elle est venue pour son Ihram à Dhoûl al-Houlayfah.

Et aussi dans les deux Sahih, il l’a ordonné à ‘Aîshâh, qu’Allah l’agrée.

Dons la parole « Il est recommandé pour celui qui le souhaite », c’est-à-dire avant l’état d’Ihram.

Et pour nous ici à Médine, la ville du Messager d’Allah, l’Ihram se fait depuis le Miqat, et il est attenant à Médine, si ce n’est qu’on considère qu’il en fait actuellement partie.

Et sur cette base, celui qui veut faire l’Ihram, en se dirigeant vers La Mecque pour le Hajj et la ‘Umrah, son lavage est valide s’il se lave depuis l’hôtel ou le logement où il réside.

Ce n’est pas le fait de se laver dans la mosquée construite, qui est la mosquée du Miqat, qui est recommandé, mais ce qui est visé, c’est celui qui veut faire l’Ihram, c’est-à-dire juste avant.

Il n’est donc pas nécessaire d’être là-bas, s’il se lave à l’endroit où il réside, puis se déplace, la Sounnah est accomplie, car la différence entre les deux est courte; et non longue.

Et le sens de sa parole « Il est recommandé pour celui qui le souhaite », il n’a pas dit « Il est recommandé pour celui qui veut faire l’Ihram ».

Ceci est donc le sens de la parole de l’auteur :

« Il est recommandé pour celui qui le souhaite de se laver. »

Il a dit « ou le Tayammoum en cas d’excuse », c’est-à-dire qu’il n’a pas d’eau réellement ou juridiquement :

À cause de son prix élevé, ou de son effet nuisible sur son corps, ou pour autre raison.

Cela parce que la terre et le Tayammoum remplacent l’eau de manière générale, que ce soit dans les obligations et aussi dans les actes recommandés, comme Allâh a dit :

« Si vous ne trouvez pas d’eau, alors faites le Tayammoum. »

Donc celui qui ne trouve pas d’eau fait le Tayammoum, que ce soit dans la purification obligatoire ou recommandée. »