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Noble Shaykh AbderRazzaq Al-Badr حفظه الله a dit :

« Un visiteur de ces terres bénies m’a dit, étonné :

« Ces jours-ci sont les jours de la naissance du Prophète ﷺ.

Ce qui m’étonne, c’est que je ne vois dans Médine aucun signe de célébration du Mawlid, alors que Médine est, dit-il, la première des contrées du monde qui serait la plus en droit de célébrer la naissance de celui qui y est né ﷺ.

Je me demande donc quelle en est la raison. »

Je lui ai répondu : « Si tu connaissais la raison, ton étonnement disparaîtrait de ton cœur. »

Il me dit :

« Quelle est donc la raison ? »

Je répondis :

« Parce qu’ils aiment le Prophète ﷺ.
Et c’est précisément pour cette raison qu’ils ne célèbrent pas le Mawlid. »

Il dit : « Étonnant ! »

Je répondis :

« Oui, car l’amour sincère du Prophète ﷺ ne réside pas dans des manifestations innovées et introduites dans la religion d’Allah.

La véritable manifestation de l’amour du Prophète ﷺ est son suivi. »

Je lui dis encore :

« Si tu veux une preuve à cela, connais-tu un amour plus sincère pour le Prophète ﷺ que celui de Abû Bakr, ʿUmar, ʿUthmqn, ʿAlî et l’ensemble des Compagnons, ainsi que ceux qui les ont suivis dans le bien ? »

Il répondit : « Non. »

Je lui dis :

« Les Compagnons, tous, n’ont pas célébré ; les Tabiʿîn non plus.

Ces célébrations n’ont vu le jour dans la communauté qu’au troisième siècle.

Et il est impossible de dire qu’il s’agit d’un bien qu’Allah سبحانه وتعالى aurait réservé à ceux venus dans ces siècles tardifs, tout en en privant les Compagnons et ceux qui les ont suivis dans le bien.

En réalité, c’est un mal dont Allah a préservé les Compagnons, les a protégés et sauvés, et Il en a éprouvé ceux qui sont venus après eux, car si cela avait été un bien, ils nous y auraient devancés, eux qui étaient les plus prompts à tout bien. »